Portrait de Leo McFadden

Leo McFadden


L'IReMus envisage sa newsletter et son site comme des outils fédérateurs de sa communauté, des espaces ouverts à la parole à chacun-e de ses membres pour valoriser la richesse et la diversité de leurs parcours.
Aujourd'hui, nous donnons la parole à Léo McFadden, doctorant au sein de l'unité, et membre très actif du BJC.


Pouvez-vous nous décrire brièvement le sujet de votre thèse ? 
L. M. : Le sujet de ma thèse est l’étude d'un enregistrement audiovisuel pluri angulaire que j'ai réalisé de Ran Blake, un pianiste américain considéré comme une figure clé du Troisième courant (Third Stream), un nom inventé par le musicologue Gunther Schuller en 1957 pour décrire une musique née de la rencontre entre le jazz et la musique savante occidentale qu'il observait à cette époque. 

Comment en êtes-vous venu à travailler sur ce sujet ? 
L. M. : J’ai étudié avec Ran Blake au New England Conservatory, et j’ai commencé pendant cette période à mener des entretiens avec lui, dans le but d’écrire sa biographie. Lors de l’un de nos entretiens, Ran m’a parlé de son désir de mieux comprendre son propre processus créatif. L’enregistrement de mon corpus a été fait dans ce but. 

Quel est l’apport de l’IReMus dans votre travail de thèse ? 
L. M. : Mon rattachement à L’IReMus s’est avéré être un des facteurs déterminants pour la réussite de ce projet de thèse. En abordant les études doctorales, du moins dans les sciences humaines, on ne pense peut-être pas trop au laboratoire : c’est un monde inconnu pour ceux qui candidatent au doctorat. Mais loin d’être encore un élément du cadre administratif (des choses auxquelles nous ne pensons pas, sauf au moment de remplir un formulaire), L’IReMus est au cœur de ce travail. S’ajoutant aux retours précieux de mon directeur de thèse, Laurent Cugny, j’ai le sentiment de bénéficier de la connaissance collective de ce laboratoire.  En venant y travailler dans les locaux de la BNF, je profite régulièrement d’échanges riches sur mon travail avec mes collègues. C’est un soutien qui se manifeste à chaque niveau de L’IReMus, mais de façons différentes. Les chercheurs et les chercheuses plus expérimenté·e·s me font profiter des fruits de leurs expériences en me suggérant de grands axes à suivre alors que les jeunes chercheur·e·s me montrent la voie, puisqu’ils étaient dans ma position, il n’y a pas si longtemps. Cette belle ambiance se retrouve à tous les niveaux, des doctorant·e·s jusqu’à la direction en passant par tous les techniciens et toutes les techniciennes, les administratrices, tous ! 

Quels sont les enjeux importants de votre thèse, que va-t-elle apporter ? 
L. M. : Ma thèse apporte un regard critique sur la musique de Ran Blake, musicien majeur pour le jazz, qui a été peu étudiée jusqu’à ici. Je suis fier de pouvoir analyser sa musique sous l’angle des diverses méthodes d’analyses, dont quelques-unes issues des chercheurs de l’IReMus. La Théorie des musiques audiotactiles (TMA) de Vincenzo Caporaletti sert de cadre général pour ce travail. 

Peux-tu nous parler du BJC, de ton rôle et de ce qui est prévu ? 
L. M. : J’anime notre rendez-vous mensuel entre doctorant·e·s « Thèse et vous ». Cette année on est passé en mode hybride pour permettre au plus de monde y assister. Chaque mois nous adoptons un thème différent sur des sujets divers qui s’associent à la thèse. « Thèse et vous » donne à chaque doctorant-e la possibilité de s’exprimer sur l’avancement de sa thèse.  Nous accompagnons, de cette façon, toutes et tous dans nos projets de thèse : dans les bons moments comme les mauvais.  
À part de thèse et vous, il y a beaucoup qui se passe en ce moment dans le BJC. On vient d’organiser, avec la direction de L’IReMus, un atelier d’accueil des doctorant·e·s et un comité au sein du BJC travaille depuis des moins maintenant sur le VIe Congrès Doctoral International de Musique et Musicologie. De plus, de nouveaux membres avec beaucoup de bonnes idées nous renforcent depuis récemment. Grâce à leurs efforts, nous lançons de séances de travail collectif, où le doctorant·e·s peuvent se retrouver pour travailler autour de la grande table dans notre salle Colette au sein de L’IReMus.  

Vos projets futurs ? 
L. M. : Je développe en ce moment avec mon cousin une application (plugin) pour la création musicale assistée par ordinateur, je travaille sur l’édition d’un livre, et j’ai quelques projets d’enregistrement dans les tuyaux qui m’attendent. Mais je n’ose même pas à y penser, car avant tout cela, il faut que je termine ma thèse ! 


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