Cette thèse esquisse une réflexion autour de la mutation du langage musical de l’improvisation instrumentale du type istikhbâr en Tunisie à travers le XXe siècle. Une des raisons qui sont à l’origine de cette mutation consiste à la théorisation de la musique tunisienne, intervenue au congrès du Caire de 1932. L’aspect le plus contraignant de ce congrès consiste à adopter une échelle musicale composée de vingt quatre notes équidistantes à l’octave, obtenues par la subdivision de chaque intervalle de demi-ton en deux quart de tons. Ce manuscrit traite en particulier l’évolution des échelles musicales et du comportement de leurs degrés à travers le temps tout en mesurant l’impact de cette nouvelle théorie. Il s’intéresse aussi à l’analyse des propriétés du cheminement mélodique et de la chaîne syntagmatique afin d’élucider les spécificités langagières inhérentes à chaque époque. Ces différents éléments sont ressortis grâce à la mise en oeuvre d’une méthode d’analyse empirique appliquée sur trois improvisations instrumentales A, B et C, jouées respectivement en 1926, 1963 et 1990.
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