Publié en juillet 2013 par les éditions l'Harmattan pendant mon doctorat à l'université Paris-Sorbonne, cet ouvrage met en relief une partie de mes travaux de recherches scientifiques; ceux portant sur une forme d'expression musico-chorégraphique de Côte d'Ivoire (pays situé dans le continent Africain) : le Gbofé d'Afounkaha, musique de trompes traversières de la communauté tagbana proclamé chef-d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2001.
Cet ouvrage repose sur plusieurs parties :
1-les instruments de musique du Gbofé
2-les acteurs du Gbofé.
3-l'accomplissement musical du Gbofé.
Dans une bonne partie de l'ouvrage, est présenté la communauté tagbana chez qui est pratiqué le Gbofé.
Le resumé :
Entité musico-chorégraphique, le Gbofé est d’abord un sextet de trompes traversières. Le terme désigne également l’instrument qui est fabriqué à partir des racines de l’arbre nangnranhan, le Ptérocarpus erinaceus. Celles-ci sont sculptées puis habillées d’une peau de bœuf pour ensuite devenir les gbofé dans lesquelles soufflent les Gbofé hienlin, les joueurs de trompes traversières. Chaque gbofé émet un à deux sons et c’est de leur jeu en hoquet doublé d’un tuilage collectif que naît une phrase musicale. La performance musicale des gbofé alternent avec celles de plusieurs chanteuses qui, dit-on traduisent par leurs chants, ce que jouent les trompes. Il résulte ainsi un jeu antiphonal entre trompes traversières et chanteuses que soutient le jeu commétrique de deux tambours Djomanhan et Pindrè. Leurs formules rythment, provoquent à leur tour, les pas de danse exécutés par les Yoorfèhèlè, braves et beaux danseurs habillés de leurs magnifiques vêtements chorégraphiques. Au dire des villageois, ces pas de danse traduisent la bravoure, la beauté, la victoire du guerrier sur un ennemi, aujourd’hui virtuel. En tant qu’entité musicochorégraphique, le Gbofé est exécuté dans diverses circonstances : les remerciements officiels adressés aux autorités, les louanges à adresser aux chefs de villages ou aux personnalités. Il est également exécuté pendant les funérailles de hauts dignitaires et lors des grandes fêtes de réjouissance au cours desquelles l’éducation et l’information de la population se font à travers les textes chantés. C’est fort de toutes ces particularités que cette forme d’expression musicochorégraphique a été classée chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco le 18 Mai 2001.
Cet ouvrage publié en 2013, fait suite à mes travaux de recherches scientifiques sur le Gbofé d'Afounkaha, forme d’expression musicale de la communauté tagbana de Côte d'Ivoire, proclamée chef-d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel par l’Unesco en 2001.
Cet ouvrage comporte deux films documentaires de 13 mn chacun et de 7 extraits audio. http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40931
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