Thèse en cours

La Carranga en Colombie : construction d’un spectacle musical populaire autour de la figure du paysan de Boyacá

Nous pouvons définir la musique carranguera, comme une synthèse et une réinterprétation qu’a fait Jorge Velosa et les carrangueros de Raquira depuis les années soixante-dix, de la culture des paysans de la région centre-orientale de la Colombie. Ce recueil d’éléments se porte principalement sur la musique, mais il y a aussi eu une recherche importante sur le patrimoine oral, à travers la poésie, les récits et les proverbes et plus généralement tout le discours rendant compte de la pensée et du comportement des habitants de la région.

La Musique baroque sur la scène à l'aube du XXIe siècle : l'exemple de huit spectacles à l'Opéra de Reims (2006-2014)

À partir de la saison 1999-2000, l’Opéra de Reims accueille un nouveau directeur. La politique de cette institution évolue et de nouveaux spectacles s’invitent sur la scène. Entre 2006 et 2014, huit productions se distinguent par leur organisation inédite : chacune d’entre elles s’appuient sur des œuvres musicales de plusieurs compositeurs principalement baroques.

Les situations d’invention musicale collective et leur guidage.

Comment amener les élèves à s’approprier le musical en partant de leur mouvement spontané vers le monde sonore ? Cette interrogation est au cœur de nombreuses pratiques enseignantes. En dégageant une intelligibilité des relations intersubjectives à l’œuvre dans ce type de démarches pédagogiques, cette recherche apporte une contribution à une didactique de la créativité en musique.

Conduites d’écoute et expérience du temps dans les musiques électroacoustiques : Chat noir d’Elizabeth Anderson.

Le XXe siècle a vu le développement de l’intérêt pour le temps et son organisation par les compositeurs. Ce sont peut-être les musiques acousmatiques qui s’éloignent le plus de la conception classique du temps musical et de la musique. Comment écouter ce genre de musique, dont les sons parfois incongrus évoquent souvent des objets et des environnements « réels » ? Le fait qu’ils déplacent dans un espace similaire au nôtre implique-t-il une expérience différente du temps pour l’auditeur ?

Ghâyatu al-surûri wal-munâ’… Un traité didactique représentatif du mâlûf tunisien (durant la deuxième moitié du XIXe siècle)

La présente recherche se traduit par une étude critique, analytique et comparative combinée à la transcription de tout le corpus musical du mâlûf tunisien tel qu’il nous a été transmis dans un ouvrage datant de 1871 intitulé Ghâyatu al-surûri wal-munâ’ al-jâmi‘u li-daqâ’iqi raqâ'iqi al-mûsîqâ wal-ghinâ (Bien-être et bonheur parfait par le raffinement de la musique et du chant). Ce document représente une référence unique pour mieux percevoir la réalité musicale de l’époque mais aussi pour une meilleure approche comparative quant aux différentes mutations que la musique tunisienne a pu connaître durant la deuxième moitié du XIXe siècle et ce à divers niveaux dont celui de la terminologie, de l'instrumentation, de l'interprétation et du corpus aussi bien vocal qu'instrumental …

Le méta-opéra baroque (1715-1744). Satire et parodie comme sources d'informations sur la pratique musicale au XVIIIème siècle

L'opéra, ou melodramma, est l'un des phénomènes culturels les plus importants de l'Italie du XVIIIe siècle. D'après Des Brosses, en cette époque ce genre semblait même être plus populaire que le théâtre parlé. L’importance et la popularité du melodramma dans la vie sociale et culturelle d'Italie étaient telles que de nombreuses parodies et satires musicales ont été écrites sur ce genre. Au XVIIIe siècle, ces opéras sur l'opéra ont acquis une telle importance, qu'ils constituèrent un « micro-genre » en soi. Des nombreux musicologues affirment que ce « micro-genre » a existé de 1715 (avec La Dirindina de Domenico Sarro, le premier du genre) à 1827 (avec Le Convenienze e l'inconvenienze teatrali de Gaetano Donizetti, considéré le dernier). Ces opéras sont surnommés, dans la littérature musicologique, metaopera ou metamelodramma.
L'objectif du projet est d'analyser les parodies et satires ayant pour sujet le métier des musiciens et chanteurs actifs dans l'opéra, du point de vue des musiciens eux-mêmes. Ceci permettra de découvrir des références se rapportant à la pratique, les habitudes ou les clichés de la profession (pratiques musicales, situation sociale des musiciens, etc.), qui ne figurent pas forcément dans les sources historiques et critiques habituelles.
L'analyse de ces œuvres fournira une opportunité de plonger dans l'univers de la production musicale du XVIIIe siècle, celle-ci étant parodiée et critiquée par la satire avec son propre langage, ses propres acteurs et protagonistes. Ces œuvres, malgré leur caractère caricatural, constituent une réflexion des musiciens, librettistes, compositeurs et autres acteurs de la scène musicale sur leur propre profession, et éclairent de manière comique et vivante la situation du métier au XVIIIe siècle.

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